Pour VELUX, comme pour de nombreux fabricants traditionnels de produits vendus par des canaux de distribution tiers, comprendre les besoins des clients finaux est un défi permanent. Le client n’achetant pas les produits chez le fabricant, il n’y a pas de contact avec lui. Pire encore, les objectifs commerciaux sont autour du canal B2B qui constitue la source directe de revenus.
L’arrivée d’internet a rendu ce déséquilibre encore plus évident pour Velux et les fabricants B2B. En ligne, les consommateurs finaux s’engagent massivement dans des recherches avant l’achat, s’attendent à des informations détaillées non seulement auprès des revendeurs mais également auprès du fabricant. Les consommateurs sollicitent la marque B2B comme une marque B2C avec un service et des demandes nouvelles pour des entreprises comme VELUX. La concurrence en ligne de nouveaux acteurs sur le marché est également une double menace car en éliminant des intermédiaires, ils font baisser les prix et exposent les fabricants directement aux demandes des clients.
"Nous travaillons avec de nombreux consultants chez VELUX, mais nous rencontrons rarement des consultants qui font preuve d'un tel niveau de connaissance du secteur tout en mettant beaucoup d’énergie pour obtenir des résultats concrets. Les équipes de Valtech ont été des collègues de confiance dès le début. Ils sont ce que j'appellerais des stratèges pragmatiques ». Lisbeth Meng Collignon, Senior Director, VELUX.
Pour les fabricants traditionnels B2B, ce passage au digital appelle à une reconstruction de la relation entre le client, le distributeur et le fabricant lui-même. En particulier, le fabricant doit se faire une idée beaucoup plus précise de l'identité de ses clients, de leurs parcours et de la meilleure façon de les inciter à acheter ou à s'engager.